Formation : Sécrétion gastrique dans la phase céphalique

La physiologie de la sécrétion gastrique est le domaine de la gastroentérologie qui a défini les contours de la spécialité et qui a été le plus florissant en termes de connaissances. Les mécanismes de formation et de régulation de l’acidité gastrique ont été largement étudiés pour tenter de mieux comprendre et traiter la maladie ulcéreuse qui était le principal challenge clinique de l’époque. L’avènement et le développement de l’endoscopie, la découverte des antagonistes des récepteurs histaminiques H2 (prix Nobel 1972), l’identification de l’ATPase H+/K+ comme pompe à protons de la cellule pariétale et d’Helicobacter pylori (prix Nobel 2007) comme facteur majeur de récidive de la maladie ulcéreuse sont les grandes étapes qui ont permis à cette spécialité de grandir et d’atteindre son apogée. Quels sont  les mécanismes physiologiques de régulation de la sécrétion acide gastrique?     



L’intérêt qui s’est porté sur l’étude de la sécrétion gastrique vient aussi de ce que :
• la sécrétion gastrique (tout comme la motricité) est un paramètre objectif et mesurable pour l’étude des influences du système nerveux central sur les fonctions digestives ;
• la sécrétion acide gastrique représente un facteur majeur de l’ulcérogenèse ;
• enfin, l’estomac comporte une fonction endocrine importante (région antrale avec les cellules à gastrine et les cellules à somatostatine). L’extraordinaire complexité des interférences de cette glande endocrine avec le système nerveux et d’autres substances hormonales fait de l’estomac un modèle de référence pour l’étude des autres organes plus difficilement accessibles.
Check-list vous maîtriser :
2. Physiologie digestive haute 

Nutrition Fonctionnelle :
Assimilation (santé gastro-intestinale) 
Défense et réparation 

Répondez aux questions AVANT et APRES avoir regardé cette vidéo : 
 
Quelle est l’importance du sujet (secrétions gastriques) dans la nutrition fonctionnelle? 
 En gros comment se présente l’histologie de l’estomac?  
En termes de couche musculaire, quelle est la particularité de l’estomac? 
Décrivez les structures de l’estomac en faisant en dessin 
Quelle est l’unité fonctionnelle de la muqueuse? 
Dessinez votre glande et placez les différents types de cellules (10) 
Quels sont les produits secrétés pou chaque cellule? 
Comment protéger l’estomac contre sa propre acidité? 
Quelles sont les 3 phases de la sécrétion gastriques ? 
Quels sont les stimulateurs et les inhibiteurs de la phase céphalique? 
En ce qui concerne la phase céphalique quelle est l’action du vague? 
Expliquez l’action du système Parasympathique
Votre patient est un stressé chronique, qu’est-ce qui peut se passer? 
A partir du moment que vous constater la présence d’un modèle mental non adapté, quelle sera votre priorité par rapport à la prise en charge d’un patient avec gastrite? 
 





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Pour L'info:
En partant de la lumière du tube digestif (du dedans au dehors), les différentes couches sont
 1. la muqueuse comportant l’épithélium, le chorion (ou lamina propria) et la musculaire muqueuse (ou muscularis mucosæ).
2. L’épithélium est un épithélium de revêtement constitué de cellules juxtaposées et jointives. À l’interface entre l’épithélium et le chorion, il y a la membrane basale. Le chorion correspond à du tissu conjonctif lâche. La musculaire muqueuse est constituée des cellules musculaires lisses ;
3. la sous-muqueuse, tissu conjonctif contenant des vaisseaux sanguins et lymphatiques. Dans la sous-muqueuse se trouve le plexus nerveux de Meissner;
4. la musculeuse, constituée de différentes couches de cellules musculaires lisses. Le plus souvent, il y a deux couches épaisses avec une orientation différente des cellules musculaires lisses (couche circulaire interne et couche longitudinale externe). Entre les deux couches de la musculeuse se trouve le plexus nerveux myentérique d’Auerbach et des cellules de Cajal (cellules
« pacemaker » qui contrôlent le rythme du péristaltisme);
5. l’adventice (ou sous-séreuse pour le tube digestif situé dans le péritoine). Il s’agit aussi de tissu conjonctif souvent riche en adipocytes (aspect graisseux).